Retour sur le sixième épisode “Lumière sur la Philosophie du Yoga” avec un éclairage pour comprendre l’Approche Fonctionnelle et l’Anatomie en Yin Yoga. Cet enseignement nous est offert par Sebastian Pucelle et Murielle Burellier de With Yin Yoga.
QUI SONT SEBASTIAN ET MURIELLE ?
Ils sont les fondateurs de l’école With Yin Yoga. Ils enseignent et sont spécialisés dans le Yin Yoga depuis 2011. Sebastian et Murielle enseignent à l’international.
Sebastian et Murielle étayent leur enseignement sur des références fiables dans la science moderne, ainsi que des recherches et études dans les traditions taoïstes, bouddhistes et yogiques.Impliqués dans le Yoga depuis le début des années 90 et formés par les fondateurs du Yin Yoga, Sebastian et Murielle continuent d’étudier avec Paul et Suzee Grilley, qui recommandent vivement leur approche de l’enseignement.
Préambule
L’approche fonctionnelle anatomique épouse parfaitement le Yin Yoga. Le Yin Yoga est une activité récente mais qui puise ses fondements dans des traditions taoïstes et hindouistes très anciennes. Vous pouvez consulter le premier article Yogom autour d’un enseignement de Murielle et Sebastian dédié à l’histoire et au principes du Yin Yoga.
Qu’est ce que l’Approche Fonctionnelle en Yin Yoga ?
L’approche fonctionnelle est l’opposé d’une approche esthétique.
En effet, dans les types de yoga postural, tous issus du Hatha Yoga, et donc dans lesquels on exerce des asanas (postures stables et confortables), il y a deux grands courants :
Un courant qui est basé sur la règle d’alignement et esthétique, et un courant qui ne s’occupe pas de la forme des postures ni de son esthétisme.
Un yoga dit fonctionnel s’intéresse davantage au ressenti dans la pose que de son esthétisme.
C’est ce qui oppose ces deux grands courants :
Le premier interroge : « Qu’est ce je ressens dans la pose ?»
Tandis que le second interroge : « De quoi ai-je l’air dans la pose ? Suis-je aligné(e )? Est-ce que la forme de l’asana rend justice à un standard ?»
Crédits photo : @YogaMountains
L’approche fonctionnelle est une forme d’introspection par sa nature, puisqu’elle pose la question de comment on se sent dans une posture.
Tandis que l’approche esthétique est une forme d’extrospection, puisqu’elle pose la question « De quoi ai-je l’air? » , mais il s’agit dans ce cas d’un regard extérieur qui nous donne un retour.
Pour Murielle et Sebastian de With Yin Yoga, une méthode esthétique, basée sur la forme de l’asana, devient obsolète. Quand on commence à étudier l’anatomie, on se rend compte d’un concept clé que sont les variations squelettiques. Or, cette notion n’est pas compatible aux règles d’alignement des asanas.
La notion de variations squelettique en Yin Yoga
Les variations squelettiques mettent en exergue que notre corps est unique en tout point, et ce de façon génétique. Notre squelette est unique et propre à nous. On hérite du squelette de nos parents notamment.
Ainsi, les morphologies sont complètement différentes d’une part, mais également les insertions, les origines et les attachements de la musculature sont différents d’une personne à l’autre.
La notion de variations anatomiques en Yin Yoga
On s’est rendu compte dans les variations squelettiques, qu’il y aussi des variations anatomiques : certaines personnes ont plus de muscles que d’autres. Par exemple, certains ont un grand psoas et un petit psoas, et d’autres n’ont qu’un grand psoas.
Tout en nous est unique: notre empreinte digitale, l’iris de nos yeux, la dentition. Tout nous dit que chacun a été construit avec son propre patrimoine génétique. Lorsque l’on étudie l’anatomie de près, malgré nos ressemblances morphologiques (quatre membres, une tête..) on se rend compte de son unicité.
Pourquoi les variations squelettiques contrecarrent les règles d’alignement?
La règle d’alignement
L’approche esthétique basée sur l’alignement est erronée, selon Sebastian et Murielle, SI celle-ci se base sur un standard.
Dans ces courants, on part du principe qu’il n’y a qu’un standard de pose, et que tant que nous ne sommes pas rentrés dans ce modèle, on ne rend pas justice à l’asana. Tout le travail du yogi dans ce cas consiste alors à se rapprocher du standard à l’aide de sangles, de briques, de chaises ou d’autres outils.
Un des grands postulats de l’alignement est que celui-ci aide à faire circuler le Prana (l’énergie vitale). On dit même que cela va aligner le système anatomique, physiologique, énergétique, psycho-mental, voire intellectuel ou spirituel à travers l’alignement. Selon Murielle et Sebastian, dans la plupart des cas, cela ne fonctionne pas.
L’approche fonctionnelle chamboule ainsi la notion d’alignement standard, celui qui donne un seul modèle de pose comme universel.
Crédits photo : @YogaMountains
L’ajustement individuel
Sebastian précise que l’ajustement individuel est utile, lorsqu’il est réalisé à travers la communication, et que celui-ci n’est pas imposé.
Mais ce n’est pas le cas lorsque celui-ci est généralisé à un cours entier. Selon Murielle et Sebastian, cela peut même être dangereux pour certaines personnes. L’alignement est justement censé éviter les risques de blessures, mais cela serait vrai seulement si celui-ci était adapté à la subjectivité anatomique de la personne.
La calcification squelettique
Trois cycles de changements
Les variations squelettiques nous apprennent que l’on hérite du patrimoine génétique de nos parents et grands-parents.
Ce squelette subit trois grands cycles de changements : de 0 à 7 ans, de 7 à 14 ans, et de 14 ans à 21 ans. Il est dit qu’à 21 ans, on atteint l’âge adulte. À cet âge, les os se calcifient, on va garder la forme de notre squelette. Les trois premiers grands cycles sont des grands cycles de changements, mais après 21 ans, le changement est extrêmement lent.
Limitation dans la gamme de mouvement
C’est important car on se rend compte que très peu de personnes commencent le yoga avant 21 ans. Or, il est possible de changer son squelette selon l’activité physique que l’on fait pendant les deux premiers grands cycles ( de 0 à 14 ans).
C’est le cas des personnes qui commencent très jeunes des pratiques comme la danse, le patinage artistique, la gymnastique ou les arts martiaux. En effet, ce sont des pratiques intenses, qui imposent des étirements sur le squelette. On peut ainsi à cet âge modifier l’inné (l’héritage génétique) par l’acquis (notre activité physique).
À partir de 14 ans il devient de plus en plus difficile de modifier son squelette et cela devient quasiment impossible après 21 ans. La seule chose qui continue à changer en vieillissant ce sont les cartilages des mains, des pieds, du nez et des oreilles.
Ainsi, si on commence le yoga après l’âge de 21 ans, on a très peu de chances de modifier notre squelette. Ce qui veut dire que l’on sera limité dans notre gamme et amplitude de mouvements. La limitation ne sera pas seulement due à la tension musculature ou à sa résistance mais aussi à la compression osseuse.
Or, la compression des os est déterminée par la morphologie du squelette.
D’où viennent les notions d’alignement du corps ?
Pas de trace dans les écrits traditionnels
Si on étudie les écrits traditionnels autour du yoga, en remontant aux Vedas, aux Upanishads, à la Vedanta, à la Mahâbhârata, à la Bhagavad-Gîtâ, aux Yoga sūtra de Patanjali… et plus particulièrement le Hatha Yoga pradipika (du 15ème siècle) qui est le livre traditionnel sur le Hatha Yoga.
Dans tous ces textes, selon Sebastian, il n’est mention d’aucune notion d’alignement.
Donc pendant des millénaires de pratique, il n’y a aucune notion d’alignement. En effet, celle-ci est moderne et tout le monde l’a adoptée sans la questionner.
Une notion récente
La notion d’alignement est apparue à la fin des années 70 et au début des années 80. Krishnamacharya, le père du Yoga moderne a eu trois grands élèves : T.K.V Desikachar, Pattabhi Jois et B.K.S. Iyengar. Ces trois derniers ont développé trois écoles différentes. On connaît Pattabhi Jois pour l’Ashtanga, T.K.V Desikachar pour un yoga plus thérapeutique traditionnel et B.K.S. Iyengar pour un yoga qui est plus basé sur une discipline de fer et une compréhension anatomique. Ces trois derniers ont eu un grand succès et c’était un moment où le yoga se propageait dans le monde.
C’est à ce moment que l’alignement a fait son apparition. Avant cela, le yoga était exercé par seulement quelques personnes. Même en Inde où le yoga est enseigné à l’école, mais où les vrais yogis sont censés se retirer du monde et avoir une démarche spirituelle. Or à cette époque, le monde industriel se développait et la société de consommation aussi, ce qui rendait le yoga subversif.
Le yoga a commencé à se faire connaître en Occident, et a commencé à y rencontrer du succès. C’est à ce moment-là qu’ on a commencé à faire des formations pour les professeurs de yoga, et où certains ont commencé à vivre de cela.
Standardisation du yoga
À partir de ce moment, il y a eu un intérêt économique, et on a commencé à appréhender le yoga de manière commerciale. S’est alors posée la question de comment enseigner à des groupes.
Jusque là, la tradition voulait que l’enseignement du yoga se fasse de maître à élève, généralement avec un maître pour un, deux voire trois élèves. L’enseignement était individualisé.
Mais dans les années 70 on s’est mis à standardiser le yoga, pour correspondre à la société telle qu’elle était. De grandes écoles de yoga comme Yogaworks à Los Angeles, dans la fin des années 70 ont commencé à écrire des manuels sur des modèles d’asana. Or, la démarche était de diffuser à un public plus large le yoga, et ce de façon rapide. L’individu passe donc au second plan et on n’intéresse plus qu’au groupe.
Le yoga est devenu en quelque sorte victime de son succès. Il est petit à petit devenu un phénomène global et à la mode. C’est ainsi qu’on a créé les règles d’alignement, qui puisent ainsi leurs origines dans une démarche commerciale.
Mieux comprendre l’approche fonctionnelle en Yin Yoga?
La notion de points de compression en Yin Yoga
Sebastian nous montre des photos anatomiques du squelette, mais qui ne sont pas similaires aux planches anatomiques que l’on peut retrouver dans un atlas anatomique. Dans un atlas anatomique, les dessins nous montrent une symétrie parfaite du squelette, et nous font penser que cette forme est universelle.
La réalité est complètement différente : Sebastian nous montre la photo de deux bassins réels. On observe sur un des bassins ce qu’on appelle l’articulation coxo fémorale. On voit que celle-ci est à beaucoup plus à l’avant contrairement à l’autre bassin. Sur ce second, on observe même aucune articulation coxo fémorale : on ne la voit pas depuis une vue antérieure car elle est plus en retrait.
Cette différence change totalement la façon dont on va pouvoir faire une abduction des jambes, comme un grand écart par exemple.
La personne qui aurait l’articulation coxo fémorale plus à l’avant sera coincée à un moment lorsqu’elle ouvrira la jambe vers l’extérieur. Car la tête du fémur, dans l’articulation, va rencontrer à un moment donné la paroi de la fossette acétabulaire : c’est ce qu’on appelle un point de compression.
Quant à l’autre personne, qui a la fossette acétabulaire plus vers l’arrière, elle aura beaucoup plus d’amplitude lorsqu’elle va écarter les jambes pour faire un grand écart. En effet, celle-ci n’a pas de restriction dans les mouvements. Donc cette personne a le potentiel de réaliser un grand écart.
On parle de potentiel, car avant de toucher le point de compression sur les os, il va falloir travailler la tension musculaire.
Deux formes de restriction du mouvement
Il y a deux formes de restriction dans nos mouvements :
La tension musculaire qui est inhérente au corps : La promesse du yoga est de travailler cette tension à travers les étirements et les asanas qui permettent d’assouplir le muscle et d’allonger sa fibre. On amoindrit ainsi les tensions musculaires, et si on exerce régulièrement, celles-ci disparaissent. A savoir quelles tensions reviennent sans arrêt : si on arrête la routine, le corps va se raccourcir par un mécanisme de raccourcissement des tissus qui est intrinsèque au corps. Seule une séance régulière ne donne pas à ce mécanisme de rétrécissement revenir dans le corps. Cette tension est due à la musculature et aux membranes conjonctifs.
La compression osseuse. Celle-ci va nous restreindre une fois qu’on a évacué virtuellement la tension musculaire, c’est ce qu’il reste. Cette tension est due à la forme de nos os. Or la forme des os est différente d’une personne à l’autre.
Mettons que les deux personnes dont on a vu les bassins commencent le yoga en même temps. Au bout de trois ans, la personne qui a la fossette acétabulaire plus vers l’avant sera coincée dans son geste. En effet, sa restriction ultime sera la compression osseuse qui va arriver beaucoup plus vite que l’autre personne qui a beaucoup plus de potentiel. Cette personne pourra progresser et aller encore plus loin dans le geste.
Cela n’a rien à voir avec l’intensité de la séance: au bout d’un moment, quand on s’est débarrassé de la tension musculaire, on va arriver à un point où on ne peut aller plus loin dans le mouvement. Car lorsque les os sont en contact, on ne peut plus aller plus loin. Cela est vrai pour toutes les articulations, principalement pour celles des hanches et de la colonne vertébrale. Chaque articulation a un point de compression.
L’alignement de deux morphologies différentes est impossible de la même façon
Sebastian nous présente un autre exemple de variations squelettiques : cette fois-ci il s’agit de deux fémurs.
On va s’intéresser au col et à la tête du fémur. Sur la photo, les fémurs sont posés de la même façon mais on observe énormément de différence. Ces deux fémurs ont 30° de différence d’orientation. Or, la tête du fémur vient s’enclencher dans la fossette acétabulaire. On a donc deux paramètres de variations squelettiques seulement à la hauteur des hanches : l’orientation de fossette acétabulaire (vers le sol, vers le côté, vers l’avant) et la localisation de la fossette acétabulaire (plus sur l’avant, plus sur le côté…).
Il est impossible d’aligner les deux personnes de l’exemple de la même façon. Et si on y parvient, ces deux personnes ne ressentiront pas la même chose. L’une va se sentir en inconfort extrême, et l’autre qui ne sentira quasiment rien.
Si le rôle de l’alignement est d’aider le corps à faire circuler le Prana, cela sera vrai pour la personne qui sera à l’aise. Pour l’autre, la compression sera beaucoup trop forte et cela perturbera au contraire le flow naturel du Prana dans les nadis.
Variations squelettiques au sein d’un même corps
Il existe des variations squelettiques au sein de la même personne, entre le côté droit et le côté gauche.
D’ailleurs, Sebastian précise que la symétrie du corps n’existe pas. Une personne n’est jamais symétrique, même en travaillant une zone pour arriver à une symétrie. On a tous une jambe qui est légèrement plus courte que l’autre par exemple. Ce qui veut dire que le niveau du bassin penchera un peu plus que l’autre et donc on a une épaule plus basse que l’autre et ainsi de suite.
Pour l’asymétrie des corps ne se voit pas sur les plus jeunes ?
Cela est dû à la qualité des tissus conjonctifs (en anglais : connective tissues). Une de leurs fonctions est donc de connecter une partie du corps mécaniquement à une autre. Ce sont les fascias, les ligaments, la capsule de l’articulation synoviale et le cartilage. Ce sont ces compositions conjonctifs qui vont pallier à l’asymétrie. Quand on est jeune, ces tissus sont très élastiques, par un apport important en eau et en sang.
Quand on vieillit, on perd notre habileté à garder l’eau dans les tissus. Les jeunes tissus étant bien imbibés de fluides, cela leur permet de pallier à l’asymétrie. On peut le voir quand on commence à vieillir : l’asymétrie s’intensifie.
En effet, ce qui rend un tissu plus flexible est plus adaptable au stress c’est le liquide qui le traverse. Un bébé est constitué quasiment à 80% d’eau à l’échelle moléculaire. Un adulte arrive à 70% et une personne âgée à 60%. Cela est dû à l’acide hyaluronique qui attire et garde l’eau dans les tissus.
Entretenir nos tissus conjonctifs
Néanmoins, il est possible, notamment avec une séance régulière de yoga, d’entretenir nos tissus conjonctifs pour éviter d’empirer l’asymétrie.
Cela sera vrai surtout si on réalise une traction passive sur les tissus conjonctifs. Pourquoi passive ? Car à partir du moment où il y a une contraction musculaire, on ferme l’articulation et ainsi on a plus accès aux tissus conjonctifs.
Les principes de l’approche fonctionnelle
Nous avons vu que celle-ci est l’opposé de l’esthétisme, de la forme.
La position des pieds et des mains
Le moins important dans le yin yoga, selon Sebastian, c’est la façon dont on pose nos pieds et nos mains. Cela est subjectif à chacun et à chaque squelette.
En forçant des personnes à rentrer dans un standard qu’elles ne peuvent génétiquement et anatomiquement pas faire, cela ne va pas faciliter le flux d’énergie dans le corps, au contraire.
Ainsi, en position du chien tête en bas, certaines personnes devront ouvrir les coudes vers l’extérieur pour relâcher la compression à la hauteur de l’épaule et avoir une plus grande amplitude de mouvements par exemple. Mais si un enseignant force cette personne à rentrer les coudes à l’intérieur, la personne devra plier les genoux car la compression forcée devra s’exprimer autre part dans les membres. La compression dans le corps s’exprime forcément à un endroit si on essaye de la corriger.
L’axe et le bassin
Le plus important dans le yoga, selon With Yin Yoga, c’est l’axe et le bassin.
Tout part de l’axe : lorsque l’on étudie l’embryologie, on remarque qu’un fœtus est formé d’un tronc et de bourgeons (qui sont nos membres). La façon dont les os du fœtus grandissent se fait par une mobilité de spirales. Ce geste est celui qui oppose le moins de résistance dans l’espace : tout ce qui est naturel a un mouvement de spirale cyclique vers l’avant (les fleurs, les astres). Le corps grandit donc en spirale, c’est pourquoi on observe tant de différences dans le squelette.
Forcer des personnes dans des mouvements qu’ils ne peuvent réaliser peut les dégouter de la pratique. Les professeurs de yoga ont souvent la meilleure des intentions, mais celle-ci est basée sur sa propre subjectivité: « Si je peux le faire, toi aussi ». L’enseignant peut aussi penser que son ressenti dans les postures est le même que celui de ses élèves dans les mêmes postures.
Les zones ciblées
L’approche fonctionnelle remplace l’alignement par ce qu’on appelle les zones ciblées. C’est ce qui rend un asana « fonctionnel ». Dans ce cas, la fonction anatomique d’une posture est de définir le groupe musculaire qui sera sollicité.
Paul Grilley, le professeur de Murielle et Sebastian et expert en anatomie, a défini dix groupes myo-fasciaux (groupes musculaires). Cinq de ces groupes se situent en haut du corps à partir du torse, et cinq se situent en bas à partir du bassin.
Cinq groupes du bas du corps :
Les quadriceps
Les fessiers
Les ischio jambiers
Les adducteurs
Les fléchisseurs de hanches
On peut cibler ces groupes à travers les asanas. Par exemple, si on veut cibler les quadriceps on peut faire la position de la selle. Si on veut cibler les ischio jambiers on peut cibler la position de la chenille. Pour les fessiers, ce sera la position du lacet. Concernant les adducteurs on peut faire la position de la libellule. Pour se focaliser sur les fléchisseurs de hanches on peut pratiquer la position du dragon.
Chaque position va venir solliciter un groupe musculaire spécifiquement : c’est là la vraie fonction de l’asana.
Cinq groupes du haut du corps :
Le droit abdominal (que l’on peut étirer par les mouvements d’extension)
Les obliques que l’on peut étirer par les mouvements de rotation et de flexion latérale)
Le carré des lombes (qui est un muscle spécifique) que l’on peut étirer par une flexion en avant avec un légère mobilité latérale, ainsi que par les mouvements de rotation et de flexion latérale.
Les érecteurs du rachis (qui sont de longs muscles le long de la colonne vertébrale). On peut les solliciter par une flexion avant.
Le groupe musculaire du haut (Se forme de 19 muscles qui bougent principalement les bras et les omoplates°. Les plus gros sont le grand droit dorsal, le muscle grand pectoral, le trapèze, etc.
Une approche libératrice
Ainsi, pas besoin d’alignement à partir du moment où on sait pourquoi on fait l’asana. L’angle n’a pas d’importance, c’est l’expérience personnelle qui compte. Ce qui est intéressant c’est ce qu’on ressent quand on tient la position.
Cette approche est très libératrice car elle nous invite à retrouver notre habileté à nous connecter au corps. De plus, elle nous émancipera d’une instruction externe à suivre machinalement. Cette approche met donc en avant le choix personnel, et une communication intérieure. Elle met l’unicité de notre enveloppe charnelle au centre de l’asana. Ainsi, c’est le yoga qui s’adapte à nous et pas l’inverse.
Le yoga principalement recherche deux choses selon Sebastian : la vérité et la libération. Pour lui, se fermer donc dans un dogme figé ne permet en aucun cas d’atteindre ces objectifs.
With Yin Yoga propose une formation de yin yoga de 50h autour de l’Approche Fonctionnelle et de l’Anatomie du Yin Yoga. Vous pouvez avoir accès à leur site internet.
Sebastian termine par préciser qu’il pense que toutes les formes de yoga sont bonnes, mais que cela dépend surtout de la relation que l’on a avec son corps et de l’enseignement qui est donné.
Pour explorer en profondeur les principes du Yin et Yang, notamment leur origine et leur signification dans la philosophie chinoise, n’hésitez pas à consulter notre Guide Complet sur le Yin Yang.
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